gary réaliser un classement des champions olympiques

Garyréalise un classement des champions olympiques. Complétez le tableau à télécharger à l'aide du texte suivant. La kayakiste française Émilie Fer a remporté l'or lors des Jeux Olympiques de Londres en 2012. Elle a devancé l'australienne Jessica Fox qui est repartie avec l'argent. Quel est le mot secret en C9 ? Merci d'avance ! PREMIERLEAGUE - Leeds a battu Crystal Palace (2-0) grâce à des buts de Harrison et Bamford, lundi soir, pour le compte de la 23e journée du championnat. Au classement, les Peacocks éjectent Trophéedes champions : en démonstration, le PSG démarre sa saison avec un nouveau titre. Par Christophe Remise. Publié le 31/07/2022 à 21:58, Mis à jour le 01/08/2022 à 11:30. Le PSG a Jecrois que même les propriétaires réalisent que c’est le moment d’un changement de culture au sein de la LNH et que ça doit commencer par le haut. C’est le Résultatset classements des 4 grands championnats au 23 août 10h Arsenal et le Bayern Munich seuls en tête de Premier League et Bundesliga. La Serie A et la Liga, qui comptent une journée de Site De Rencontre Mec A Croquer. 1 Bonjour au forum, J'effectue sur des compétitions qui comprennent plusieurs manches un classement par équipe sur chaque manche. Je souhaiterais également réaliser un classement général qui prend en compte l'ensemble des manches. Celui ci serait évolutif après chaque manche effectuée et deviendrait définitif après la dernière manche. Je vous joins en PJ un exemple. Merci de votre soutien. Classement par KB Affichages 43 16 Re bjr à tous En remaniant les feuilles et le classement directement en VBA Plus de formules.. Je remplace le fichier pour avoir en mise en couleur du classement général Cordialement, Gérard Classement sur plusieurs manches KB Affichages 31 Dernière édition 1 Mars 2017 17 RE, Je viens de faire quelques test en vraie grandeur mais je rencontre un problème que je ne maîtrise pas sur l'onglet ClassementGeneral-Equipes. Il y a un saut de ligne systématiquement dans l'extraction....?? Gérard, je n'ai pas encore testé ton dernier fichier, j'étais parti sur le modèle précédent. Merci de votre aide. Fichier en PJ 142 KB Affichages 41 18 Bonjour, Peut être que mes interlocuteurs repasseront par ici pour le petit souci de mon dernier post... Merci à vous. 19 Re, Je suis dessus avec mon dernier essai... Gérard 20 Re, Voilà la dernière version, Attention à ce que toutes les feuilles "Manche" soient formatées de la même manière.. Cordialement, Gérard TEST-ClassementsReparation KB Affichages 42 21 Merci Gérard pour tout ce travail, mais je crois que nous nous éloignons de ce qui était déjà réalisé. En effet cette macro apporte le résultat du classement par équipe mais a complètement modifié le classement de la manche N°2 et supprimé toute les formules du classement par équipe sur chaque manche. Nous allons reprendre le sujet. Merci à tous. 22 Re, désolé, je n'avais pas vu la suppression des formules, j'ai corrigé et je recopie les valeurs dans 2 colonnes masquées Q et R, et ça marche... Cordialement, Gérard TEST-ClassementsReparation KB Affichages 39 23 Désolé mais rien ne marche. Merci. 24 Comme ça ? TEST-ClassementsReparation 146 KB Affichages 38 25 Il n'y a plus de classement par équipe sur chaque manche seulement des erreurs et la macro qui bug. Voir le fichier de macro Restons optimiste...! KB Affichages 29 26 Et le dernier en ligne au post 24 ? Restons forts !!! 27 Nous sommes forts mais Excel encore plus !! Cette fois les premiers tests semblent corrects mais je suis toujours inquiet pour la suite, j'aurai dans un 1er temps 8 manches à paramétrer. Je remets le fichier en PJ car j'observe en ajoutant 2 nouveaux noms et clubs que les points s'affichent avec 7 chiffres derrière la virgule alors que le paramétrage des cellules sont identiques ? même sur le classement général ? Merci TEST-ClassementsReparation 142 KB Affichages 32 28 Re, En formatant les colonnes entières G et R en nombre sans virgule ça marche ... Cordialement, Gérard 29 Oui, bien sûr le formatage règle ce pb mais je vous posais seulement cette question pour connaitre les éventuelles raisons de ce changement de formatage. D'ailleurs, quand on regarde le classement général on observe le même phénomène avec aucun chiffre derrière la virgule dans la cellule alors que dans la barre du haut le chiffre apparait avec 7 ou 8 chiffres derrière la virgule alors que nous sommes en format "Standard" Étonnant pour moi.....mais je ne vois pas. A plus tard sans doute...! Merci Gérard. 30 Bonjour, Je reviens vers vous qui êtes des spécialiste du VBA car j'ai un problème sur la macro du classement par équipe. En effet celle ci classe un club en 1ère position alors qu'il devrait se trouver en 10ème position sur l'exemple joint. Si "natorp" est par là, il comprendra. Je ne sais pas modifier cette macro, toutefois j'étais intervenu sur "For s = 1 To 9" c'est indiqué dans le code pour le classement puisse se réaliser. Mais il y a cette erreur. Merci de votre aide. 366 KB Affichages 35 Bashir Abdi est arrivé en apparence détendu, ce vendredi matin, au point presse organisé par la fédération belge à deux jours du marathon des championnats du monde. Son entraîneur, Gary Lough, avait, lui, le visage fermé, peut-être en raison de l’actualité concernant Mo Farah, un autre de ses athlètes. Un sujet qui a, du reste, été interdit d’évoquer. C’est la course de dimanche, qui s’élancera à 6h15 heure locale et contraindra les athlètes à se lever et à manger dès 3h00, qui retient leur attention, notre compatriote ayant depuis longtemps exprimé son ambition de monter sur le podium de ces Mondiaux après celui des Jeux olympiques de Tokyo en préparation d’Abdi a débuté deux semaines après le marathon de Rotterdam Ndlr 4e en le 10 avril, en Éthiopie. "Puis, quand la saison des pluies est arrivée, j’ai pris la direction de Font Romeu. Je me suis très bien entraîné pendant trois semaines à 1800m d’altitude et le 3 juillet, je me suis envolé pour Flagstaff, dans l’Arizona, où j’ai achevé ma préparation", raconte Bashir, qui avoue manquer de points de repère et de rythme de compétition "Mon seul point de comparaison, c’est le Néerlandais Abdi Nageeye, et je ne m’en sors pas mal, mais il a plus de confiance que moi depuis sa victoire à Rotterdam. Il est aussi monté plus haut que moi en altitude et il est clairement dans la forme de sa vie!"Les Éthiopiens favorisSur un parcours qu’il ne souhaite pas reconnaître "je verrai bien au premier tour ce qui m’attend" et qui a été dessiné à Springfield, au nord de la rivière Willamette traversant Eugene, Bashir Abdi fera certainement partie des prétendants aux médailles. Mais ils sont nombreux à briguer un podium en l’absence du de la discipline, le Kenyan Eliud Kipchoge."Je fais des Éthiopiens Lelisa Desisa, le champion sortant, et Mosinet Geremew, son dauphin, mes favoris pour la course", indique Bashir Abdi. "Si Desisa a pu gagner à Doha dans des conditions extrêmes, ce sera encore plus facile pour lui ici où la température tôt le matin est idéale 16°C. L’équipe du Kenya se comporte toujours bien et il y a encore Nageeye ainsi que quatre ou cinq underdogs à côté de cela. Dommage que Koen Naert ne soit pas là, il m’avait bien conseillé au Japon."Quelle sera, dès lors, la clé pour le Gantois? "Être alerte du début à la fin, être patient et réagir au bon moment. Il ne m’appartiendra pas de prendre des initiatives mais d’apporter des réponses intelligentes aux mouvements de course. Vous savez, tout le monde ici est entraîné pour courir 35 kilomètres à bonne allure, mais le marathon commence vraiment à ce moment-là, quand les crampes arrivent, que le lactique est de plus en plus présent. J’espère qu’il me restera suffisamment d’énergie. Mais je me sens prêt à courir en 2h05 ou 2h06."À l’aube de son huitième marathon, l’athlète de 33 ans estime qu’il doit encore acquérir un peu d’expérience. "J’ai une marge de progression à ce niveau, et donc aussi au niveau du chrono."Quoi qu’il en soit, Bashir Abdi préfère le prestige des championnats, dit-il, aux marathons des grandes villes. "Je trouve que les médailles sont plus importantes car les chronos peuvent toujours être battus. J’ai le bronze olympique mais j’aimerais vraiment ouvrir mon compteur aux Mondiaux…". Sport et dopage ne font pas bon ménage très longtemps. Que ce soit un sportif dopé à l’EPO ou autres produits suspects, il est toujours rageant d’apprendre que ces sportifs qui nous ont fait rêvé par leurs exploits, ont truqué les règles. Le dernier en date ? Lance Amstrong qui a avoué s’être dopé pour gagner ses 7 tours de France. Le dopage dans le sport existe depuis toujours et nous vous proposons donc un top 10 des meilleurs » sportifs dopés de l’histoire, du plus ancien au plus récent. Et en bonus, deux vidéos à la fin sur Zinedine Zidane et Didier Deschamps… 1. Ben Johnson. Sportif dopé en 1988. Ce sprinter canadien d’origine jamaïcaine a remporté la médaille d’or du 100 mètres des jeux Olympiques de Séoul 1998 en seulement 9,79 secondes. Un record incroyable. Mais, seulement deux jours plus tard, le Comité International Olympique révèle que le coureur est positif aux stéroïdes anabolisants. Il est instantanément exclu des jeux et sera radié à vie de toutes compétitions après avoir été encore contrôlé positif en 1993. Déjà à cette époque, sport et dopage ne font pas bon ménage. Pour la petite histoire, il aura fallu du temps pour battre ce record de façon clean » puisque Tim Montgomery avait fait mieux, mais son record a été aussi annulé pour cause de dopage il a avoué. Justin Gatlin, Maurice Green et Linford Christie étaient aussi des très bons coureurs qui étaient capables de battre le record du 100 mètres, mais encore une fois ils ont été suspectés de dopage ou ont été pris la main dans le flacon. Il aura peut être fallu attendre Usain Bolt pour vraiment battre ce record de manière honnête. Affaire à suivre. 2. Maradona. Sportif dopé en 1994. Champion du monde en 1986 avec l’Argentine, plusieurs fois champion d’Italie et champion de la C3 en 1989 avec Naples entre autre, Diego Maradona a été contrôlé positif à l’éphédrine en 1994 lors du Mondial exclu du tournoi et contrôlé positif à la cocaïne en 1991 lorsqu’il jouait à Naples. Toxicomane, il sera de nouveau contrôlé positif à la cocaïne en 1997. 3. Richard Virenque et l’affaire Festina. Sportif dopés en 1998. Peu avant le commencement du Tour de France, un des soigneurs de l’équipe Festina s’est fait contrôlé au volant de sa voiture à la frontière Franco-Belge. La police y trouve énormément de produits dopants et permettra notamment de mettre en évidence le dopage du coureur Richard Virenque. L’équipe Festina sera exclue du Tour de France 1998. Le dopage dans le sport et notamment dans le cyclisme n’a pas bonne presse depuis cette affaire. On se souvient tous des propos de Richard Virenque qui affirma avoir été dopé à l’insu de son plein gré ». 4. Marco Pantani. Sportif dopé en 1999. Le Pirate, comme il était surnommé, était considéré comme l’un des meilleurs grimpeurs de l’histoire du cyclisme. Mais il était surtout dopé et sera retrouvé mort le 14 février 2004 dans une chambre d’hôtel suite à une overdose de cocaïne. Le dopage dans le sport a souvent conduit les anciens sportifs dopés à de graves problèmes de santé après leur carrière. 5. Carl Lewis. Avoue s’être dopé en 2003. 10 fois médaillé aux championnats du monde et également 10 fois médaillé aux Jeux Olympiques, Carl Lewis a été testé positif plusieurs fois entre 1988 et 2000 et a reconnu les faits tout en plaidant l’inadvertance en 2003. 6. Marion Jones. Révélation de dopage en 2004. C’est en 2004 que l’affaire Blalco éclate. Ce laboratoire informatique dénonce plusieurs athlètes pour dopage, comme Tim Montgomery qui était recordman du 100 m à ce moment là et Marion Jones détentrices notamment de 5 médailles olympiques. Niant les faits dans un premier temps, Marion Jones reconnaîtra 3 ans plus tard s’être dopée lors des Jeux Olympiques de Sydney. Ses médailles olympiques lui ont été retirées depuis. 7. Martina Hingis. Dopée en 2007. En 2007 la championne de tennis suisse est contrôlée positive à la cocaïne à Wimbledon. Ingénieuse, elle décide alors de mettre fin à sa carrière à seulement 27 ans. Vainqueur de 43 titres dont 5 tournois du Grand Chelem, Martina Hingis se dit alors innocente, mais une nouvelle analyse confirma le dopage de l’ancienne numéro 1 mondiale. La Fédération internationale de tennis décida donc de la suspendre de 2 ans en janvier 2008, malgré son départ à la retraite »… 8. André Agassi. Avoue s’être dopé en 2010. Détenteur de huit titres du Grand Chelem et médaillé d’or aux Jeux Olympiques d’Atlanta en 1996, André Agassi a reconnu avoir consommé de la drogue méthamphétamine au cours de sa carrière. On apprend notamment dans sa biographie Open » comment et pourquoi il s’est dopé, ainsi que de nombreuses anecdotes assez incroyables sur le champion de tennis. 9. Lance Amstrong. Avoue s’être dopé en 2013. Le coureur cycliste américain et 7 fois vainqueur consécutif du Tour de France a avoué s’être dopé à base d’EPO, de testostérones et de transfusions sanguines. Armstrong avait toujours nié s’être dopé et il aura fallu attendre l’interview d’Oprah Winfrey diffusé aux États-Unis le 17 janvier 2013 pour connaître cette sombre vérité. Lors de cette interview, lorsque Oprah pose la question suivante était-il humainement possible de gagner le Tour de France sans vous doper, sept fois d’affilée ? », Amstrong répond A mon avis, non ». L’affaire du dopage Amstrong ne fait que commencer. A voir les derniers vainqueurs du tour de France comme Floyd Landis en 2006 qui a été contrôlé avec un taux de testostérone onze fois supérieur à la normale, il semble que Lance Amstrong ne ment pas cette fois-ci. [phpbay keywords= »livre le dopage » num= »4″ siteid= »10″ sortorder= »EndTimeSoonest » templatename= »columns » columns= »4″] 10. Bonus sur Zinedine Zidane et Didier Descamps. Qu’en pensez vous ? La gaffe de Johnny et l’interview de Didier Deschamps… Publié le 20 septembre 2021 Crédit photo © Alex Voyer Rencontre avec le champion du monde de plongeon Gary Hunt est pilote de l’air. Pas de ceux qui portent le treillis ou conduisent des avions de chasse. Non, de ceux qui manœuvrent l’apesanteur comme personne. Huit fois Champion du Monde de haut-vol, le plongeur de 37 ans maitrise sa peur et domine sa discipline. Ou l’inverse. C’est pareil. Si bien qu’il a développé une relation passionnelle qui n’a rien de platonique pour ce sport spectaculaire qu’il pratique comme un art. L’art du plongeon. Un art pour lequel il se livre corps et âme, quitte à changer de nationalité. Entretien avec un anglais devenu français, un roastbeef ayant muté frog qui n’aime rien d’autre que s’envoyer en l’air. Théâtre des rêves, Londres et exhibitions Crédit photo © Romina Amato Comment en arrive-t-on à s’élancer d’une plateforme perchée à 27 mètres au-dessus de l’eau, dans les endroits les plus rocambolesques du planisphère ? Est-ce une vocation ou le fruit d’un improbable concours de circonstances ? C’est le résultat d’un concours de circonstances, mais plus favorable qu’improbable, au sens où mon parcours suit une certaine logique. Je pratique le plongeon depuis l’enfance et suis habité par une passion pour la discipline depuis l’instant où j’ai fait sa rencontre… Crédit photo © Ricardo Nascimento Justement, peux-tu nous raconter cette trajectoire qui a mené le petit londonien que tu étais vers les 8 titres de Champion du Monde qui garnissent aujourd’hui ton palmarès ? Mon père, fan absolu de natation, souhaitait que l’on pratique ce sport. Sauf que je n’étais que modérément doué et que je passais plus de temps à observer les plongeurs qui s’éclataient dans la piscine d’à-côté qu’à être assidu sur mes longueurs. À 9 ans, j’ai demandé à mes parents de changer de bassin pour pouvoir les rejoindre. Instantanément, ça m’a plu. J’avais au préalable fait un peu de danse et de gymnastique, ce qui m’offrait une certaine aisance dans la gestuelle et la maitrise de mon corps en mouvement. Jusqu’à 20 ans, je me suis lancé à corps perdu dans la compétition, avec pour objectif une qualification olympique sur le plongeon à 10 mètres. Quel est l’élément déclencheur qui te fait tripler la hauteur de la plateforme ? Quand et comment passes-tu du plongeon olympique à 10 mètres, en bassin, au plongeon de haut-vol, 27 mètres au-dessus du vide, en nature ? À l’été 2006, mon coach reçoit l’appel d’un plongeur italien qui, alerté par ma réputation de voltigeur assez audacieux, me sollicite dans sa recherche d’un acolyte pour des spectacles d’exhibition qu’il réalisait durant toute la saison estivale. J’avais terminé les compétitions et c’était l’occasion rêvée de mettre un pied dans cet univers qui m’attirait déjà énormément. La nature t’offre un théâtre de rêve dont tu deviens l’acteur principal 3 secondes durant Crédit photo © Dean Treml Qu’est-ce que tu as trouvé dans le plongeon de haut-vol que tu n’avais pas ailleurs ? Pendant ces deux mois d’initiation, j’ai goûté à la liberté totale qui te saisit en haut-vol. Tu t’affranchis du cadre rigoureux du plongeon olympique, tu sors de cette routine particulièrement usante piscine - hôtel - piscine » … Tu laisses un libre-cours total à ton imagination. La créativité et l’audace sont plus qu’encouragées. Ton rôle est clair innover dans l’air. Moi, dont les plongeons étaient considérés comme bizarres » en bassin, je trouvais là un magnifique terrain d’expression. L’autre aspect qui m’a séduit, c’est le cadre. Tu plonges dans un décor fantastique, en pleine nature, au contact direct des éléments. La nature t’offre un théâtre de rêve dont tu deviens l’acteur principal 3 secondes durant… Coup de matraque, 100 km/h et gestion des émotions On y arrive ! Les chiffres sont impressionnants et témoignent de la dimension extrême de ce sport 27 m de hauteur, 3 secondes de vol… Quelle est votre vitesse à l’instant de pénétrer dans l’eau ? Entre 90 et 100 km/h… Et l’on passe de 100 à 0 km/h en moins d’une seconde. Clairement, ça secoue ! À cette vitesse, l’eau devient du béton et le moindre degré vertical parasite a l’effet d’un coup de matraque. Même lorsque tu réussis parfaitement ton plongeon, tu sais que ça va être violent. Tu as juste un peu moins mal ! À cette vitesse, l’eau devient du béton et le moindre degré vertical parasite a l’effet d’un coup de matraque Crédit photo © Dean Treml Comment prendre du plaisir dans un sport où l’on sait que la douleur à l’impact est inévitable ; lorsque l’on sait que, quoi qu’il arrive, quelques secondes plus tard, on va souffrir ? Déjà, on ne monte pas directement à 27 m. C’est l’aboutissement d’un long processus d’apprentissage. On s’habitude d’abord à l’impact sur des hauteurs inférieures et on développe des compétences pour appréhender et digérer l’impact. Ensuite, chaque saut est l’objet d’un vrai dialogue intérieur entre le cerveau, qui déconseille d’y aller, et le corps, qui se prépare à souffrir. Mais en réalité, ce qui nous pousse c’est l’anticipation de ces secondes de bonheur que l’on va connaître une fois dans l’air et ce sentiment incomparable de satisfaction qui va nous envahir lorsque l’on va remonter à la surface de l’eau… Le haut-vol est un sport extrême. Le meilleur plongeur est-il celui qui maitrise le mieux sa peur ? D’autres facteurs comme la dimension créative et les capacités physiques entrent en jeu, mais la gestion des émotions apparait clairement comme l’un des points-clés… Un temps C’est marrant car, jeune, je me suis fait la promesse de ne jamais exercer un boulot qui pouvait générer du stress, à contrario de mon père que j’ai vu rongé par l’anxiété d’un poste à responsabilités. Aujourd’hui je réalise qu’en réalité, mon métier, c’est gérer la peur. Crédit photo © Dean Treml Chaque saut est l’objet d’un dialogue intérieur entre le cerveau, qui déconseille d’y aller, et le corps, qui se prépare à souffrir. Crédit photo © Ricardo Nascimento Pouvez-vous nous confier la manière dont vous gérez cette peur ? À quoi pensez-vous lorsque vous vous retrouvez là-haut sur la plateforme, et que vous jetez un coup d’œil sur le vide sous vos pieds ? Chaque plongeur a sa méthode pour gérer la peur. C’est très personnel. Pour ma part, j’ai construit un socle de sérénité grâce à mon expérience sur le circuit.’ J'ai bâti un processus mental qui consiste à mentir à mon corps en quelque sorte. En anglais, il y a un proverbe qui résume bien cette attitude Fake it until you make it. En gros, fais comme si tu étais convaincu de réussir jusqu’à ce que tu aies effectivement réussi. Jouer ce rôle d’acteur, feindre une grande confiance en moi, cela m’aide à m’élancer. Ensuite, une fois que je suis dans les airs, la peur me quitte instantanément. Je n’ai plus aucune appréhension. Je me concentre à 100% sur les figures que j’ai à réaliser et je prépare ma réception dans l’eau. Peut-on considérer que les plongeurs de haut-vol sont si souvent confrontés à la peur qu’ils en deviennent des philosophes ? C’est quoi la peur pour toi ? Sourire J’aimerais un jour écrire sur ce sujet, car je pense que, dans notre sport, nous déployons une perspective unique à cet égard. Pour moi, la peur c’est la sécurité, ce qui me force à rester extrêmement concentré. Si je n’avais pas peur, j’oserais tout, je prendrais tous les risques. C’est le sentiment qui me rend rationnel et raisonnable. Mais c’est aussi celui qui me pousse à m’entrainer comme un acharné chaque jour. La peur, si elle ne devient pas inhibante, se révèle un formidable vecteur de progression. Elle mute en ce moteur qui te pousse à surmonter les obstacles et explorer tes limites. Dis Gary, ça se déroule comment une compétition de Red Bull Chaque manche s’étend sur 2 journées consécutives, avec une totalité de 4 plongeons à réaliser. Le premier jour est réservé à 2 plongeons de difficulté raisonnable ou intermédiaire d’un point de vue technique afin de mettre en avant la grâce et la fluidité. Le deuxième jour propose 2 plongeons dits libres. Ces 4 sauts sont notés par 5 juges, de 0 à 10, avec une pondération de chaque marque en fonction du niveau de difficulté. Par souci de partialité, on enlève la note la plus haute ainsi que la plus basse pour calculer la moyenne des 3 restantes. » La carte postale du serial-globe plongeur Crédit photo © Ricardo Nascimento Ton spot de plongeon préféré ? Le gouffre de Cenote Ik Kil, au Mexique. Une formation rocheuse naturelle de 60 m de large et 39 m de profondeur à laquelle on attribue des pouvoirs sacrés. On a vraiment l’impression de plonger dans un trou, entouré d’arbres exotiques. L’épreuve de La Rochelle fut également magique. Les conditions étaient dures - pluie, vent, froid - mais il y avait 70 000 personnes au sol pour nous encourager. Le spot le plus singulier ? J’ai toujours trouvé que plonger dans les villes était très spectaculaire car on adjoint une dimension culturelle au spectacle. Sauter face au Kremlin de Kazan, au Parlement de Budapest ou au Musée Guggenheim de Bilbao, ça fait quelque chose. Le Kitzbühel du plongeon le spot qui fait le plus peur ? Le Serpent’s Lair, sur la côte atlantique irlandaise, est très déstabilisant. Les conditions capricieuses, sont typiquement britanniques. On plonge dans cette petite piscine naturelle creusée dans un rocher abrupt et abrasif. La veille de la compétition, les vagues sont généralement énormes… Il faut y être fort mentalement. Le spot avec lequel tu as un contentieux ? Pendant longtemps, ce fut Mostar en Bosnie-Herzégovine. J’avais du mal à gérer le fait que l’eau soit en mouvement, puisqu’on y plonge dans une rivière avec un fort courant. En 2019, les organisateurs m’ont souligné que je n’avais jamais gagné une compétition s’élançant depuis un pont ça m’a piqué et j’ai réparé cette erreur ! Le plongeon dont tu es le plus fier ? Mon dernier plongeon aux Championnats du Monde en Corée du Sud, en 2019. Je n’étais pas en tête au classement. Je savais que je devais atteindre la perfection pour espérer décrocher le titre et j’ai réussi un 10/10 de moyenne au moment où il le fallait. Tarzan, Jeux Olympiques et Brexit Crédit photo © Romina Amato À quoi tu penses lorsque la peur te quitte et que tu te retrouves pendant 3 secondes suspendu dans les airs ? Au quotidien, mon cerveau est ouvert à différents types de pensées qui vont et viennent en toute liberté. En revanche, quand je plonge, je verrouille tout et j’enclenche le mode automatique pour que mon corps et mon esprit fonctionnent en parfaite symbiose. Ceci afin que le premier réagisse instantanément à ce que lui ordonne le second. Une pensée parasite risquerait de mettre de la friture sur la ligne, de créer une microseconde de latence entre les deux, et là, c’est le coup de matraque assuré au moment de pénétrer dans l’eau. Parfois, je vois des choses lors de ces 3 secondes -un paysage, un détail, un oiseau - mais ce n’est qu’après que j’assimile l’information et m’en souviens… Quel est ton moment préféré lors d’un plongeon ? L’instant où l’on saute - lorsque l’on prend son envol est exceptionnel. On laisse sa peur et ses doutes derrière soi. On se drape automatiquement de certitudes, comme si une vague de confiance en soi et de liberté déferlait… La seconde que l’on passe sous l’eau, lorsque l’on perd toute notre vitesse pour finalement remonter avec les petites bulles à la surface, vaut elle aussi le détour. On est alors saisi d’un soulagement et d’une satisfaction proportionnels au stress ressenti… Est-ce cette sensation que tu ne retrouves nulle part ailleurs qui te permet de conserver une motivation intacte, à 37 ans, alors que tu as déjà tout gagné ? Ma motivation principale, c’est d’inventer de nouvelles choses, tenter des mouvements que jamais personne n’a réussi. Le plongeon, c’est mon art l’endroit où je peux créer et m’exprimer ! Étant parmi les leaders de ma discipline, j’estime qu’il en va de mon devoir d’innover et de tirer mon sport vers le haut. Un temps de réflexion La perspective olympique constitue également un puissant leitmotiv. J’espérais que le haut-vol intègre les JO. Ce ne sera malheureusement pas le cas. Par conséquent, j’ai décidé de revenir à mon premier amour et tenter ma chance à 10 m. Le fait que les JO se tiennent à Paris en 2024 décuple ma détermination comme jamais. Ce fut un argument qui a pesé lourd dans mon choix d’opter pour la nationalité française. Aujourd’hui je me rends compte, qu’en réalité, mon métier, c’est gérer la peur Crédit photo © Romina Amato C’était l’objet de notre dernière question pourquoi as-tu décidé d’opter pour la nationalité française plutôt que britannique en 2019 ? Ce choix se situe au confluent d’une pluralité de raisons. Tout d’abord, ma femme - que j’ai rencontré dans un parc aquatique où l’on réalisait des exhibitions, elle dans le rôle de Jane et moi dans celui de Tarzan - est française. Je suis donc venu m’installer en région parisienne, où je vis et m’entraîne, à la piscine de Montreuil, il y a plus d’une décennie. Ensuite, j’appréhendais de plus en plus mal le fait de ne pouvoir partager les victoires comme les défaites avec mes partenaires d’entrainement dont je suis devenu très proche. Ne pas concourir pour le même maillot a créé un décalage que j’avais du mal à assimiler. Le Brexit et la complexité d’obtenir des visas sont venus s’ajouter à cela. Enfin, la possibilité de pouvoir concourir à la maison, sous bannière tricolore, aux JO de Paris 2024, a fini de me convaincre. De Baptiste Chassagne Press J to jump to the feed. Press question mark to learn the rest of the keyboard shortcutsSearch within r/francer/franceFound the internet! This thread is archivedNew comments cannot be posted and votes cannot be castAbout CommunityLe subreddit pour ce qui concerne la France et les Français984kCourageux travailleurs

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